Thierry Lefort - Hotels Above Par
La collection révèle le nouveau pigment exclusif de Lefort - Bleu Californien Lefort - créé pour la maison de peinture française historique LeFranc Bourgeois. De manière appropriée, la teinte correspond à la façade emblématique du front de mer de The Georgian, liant le spectacle à son cadre avec une synchronicité frappante.
Chaque toile capture une facette de l'État d'or : Bullit fait un signe de tête à San Francisco avec un coin de rue cinématographique ; The Blue Stone superpose un ciel au coucher de soleil avec des néons tourbillonnants, des jaunes dorés et des oranges pêche ; et In Three Stages rend un boulevard classique barmé de palmiers, un camion et des fils téléphoniques inclus. Dans Fahrenheit, Lefort mélange réalisme et abstraction pour représenter une femme baignant au bord de la piscine sous un chapeau bleu marine - une scène tirée non pas de la fantaisie, mais du studio à domicile de l'artiste à Los Angeles.
Naturellement, le Géorgien lui-même joue la muse. Plusieurs œuvres présentent son extérieur Art déco - des murs bleu ciel encadrés de garnitures dorées - se tenant fièrement le long d'Ocean Avenue comme un point de repère et une œuvre d'art.
Les influences de Lefort s'étendent à la calligraphie chinoise jusqu'à Cézanne, mais son travail californien se concentre moins sur la représentation fidèle que sur la capture de la lumière, de la géométrie et de la sensation. Sa célèbre série Blue documente le ciel de Los Angeles et la poésie subtile du rythme quotidien de la ville, faisant écho à son parcours transformateur il y a dix ans.
En vue à la Galerie 33 jusqu'au 24 septembre, California Blue est un rappel vif de la raison pour laquelle la côte ouest continue d'enchanter, non seulement pour ses paysages, mais pour les humeurs ineffables qu'elle inspire. L'exposition s'étend même au cinéma : Thierry a collaboré avec le réalisateur John Gulager sur The Stetson, un court métrage de six minutes dans lequel sa muse se promène dans The Georgian, s'arrête devant le tableau du même nom et se glisse dans son monde peint.
Comme Lefort lui-même le dit : « Le sujet n'a pas d'importance. Peindre de la nature, ce n'est pas copier. C'est pour réaliser ses sensations. »