Souvenirs - Calder
Alexander Calder actionnant Le Cirque lors de la rétrospective Calder à la Fondation Maeght en 1969.
Alexander Calder à Saché devant ses stabiles mobiles et la BMW qu'il a peinte pour les 24h du Mans en 1975, avec au volant Hervé Poulain, (ici à gauche) grand amateur d'art, mais aussi gentleman driver.
Voilà ce que Jean Todt en dit : "Un de mes amis commissaire-priseur, Hervé Poulain, spécialisé dans la vente de tableaux contemporains, m’avait parlé de la possibilité de voir Alexandre Calder peindre une voiture pour participer aux 24 heures du Mans. J’avais trouvé l’idée formidable. Le problème, c’est qu’il n’arrivait pas à trouver un constructeur qui soit sensible à cette idée. Et c’est là que j’ai essayé de convaincre un constructeur - à l’époque j’étais co-équipier de rallye - et j’avais convaincu BMW d’accepter ce challenge. BMW avait prêté une voiture, une BM30CSL, qui a été peinte par Calder. Cette voiture se trouve d'ailleurs aujourd’hui au musée de BMW à Munich, et tous les ans cette idée a été reconduite, et il y a eu des grands peintres comme Lichtenstein, Frank Stella, César qui pendant des années peignaient une voiture qui participait aux 24 heures du Mans, et aujourd’hui ça fait partie du patrimoine de BMW."
Alexander Calder réalisant le portrait de James Johnson Sweeney dans son atelier La Gouacherie, Saché. James Johnson Sweeney est l’homme qui a fait les belles années de l’art moderne de New York, dirigeant le MoMA de 1935 à 1946, puis le Guggenheim de 1950 à 1962, organisant des expositions qui restent encore comme des références dans l’histoire de l’art.
Aujourd'hui, son petit-fils, Manus, a ouvert une galerie à Bordeaux. Nous avons travaillé de nombreuses années ensemble, ce fut toujours un plaisir tant il est charmant, cultivé et souvent très très drôle !
Alexander Calder et Joan Miro dans le Labyrinthe Miró, avec L'Oiseau Lunaire, Fondation Maeght, à Saint Paul-de-Vence.
Alexander Calder et Joan Miró lors du vernissage de la rétrospective Calder à la Fondation Maeght, 1969.
« C’est quelque chose comme un tronc d’arbre en marche […] Sa place est plutôt dehors en plein vent, en plein soleil. »