.Giacometti
Alberto Giacometti, dans son atelier parisien, travaillant sur un portrait parmi ses projets de sculptures, on reconnait le plâtre de "Grande tête de Diego" et "L'Homme qui marche", tous deux orneront la Cour Giacometti à la Fondation Maeght. Photo de Ernst Scheidegger.
Alberto Giacometti, "Isaku Yanaihara", 1961.
"J'avais commencé à poser avec l'idée frivole que ce serait un joli souvenir d'avoir mon portrait peint par Giacometti et à mesure que se succédaient les journées passées avec lui je commençais enfin à comprendre dans quelle expérience fantastique je m'étais engagé : de toute ma vie, je n'avais jamais eu d'expérience aussi précieuse et n'en aurais sans doute jamais plus. J'y avais appris non seulement ce qu'est le travail d'un véritable artiste, mais aussi ce qu'est la véritable liberté humaine. Je découvrais dans le réel une profondeur et une étendue que je ne soupçonnais pas avant, la vérité que j'avais recherchée à l'intérieur de la philosophie ou de l'art m'apparaissait maintenant avec une immédiateté frappante."
Alberto Giacometti
Le 28 juillet 1964, quelques heures avant l'inauguration de la Fondation Maeght, Alberto Giacometti déambule seul dans la salle qui lui est dédiée.
Magnifique, Alberto Giacometti avec sa sculpture "L'Objet invisible".
L’Objet invisible, œuvre majeure de 1934 est un tournant dans la carrière de l’artiste entre cubisme ou le surréalisme.
Superbe représentation de la femme, ici aux longs doigts effilés qui se rapprochent et semblent tenir un objet absent, comme une parfaite illustration du Surréalisme.