Série - Baisers
Du temps ou Cézanne, qui n'avait que 20 ans, se "faisait la main en copiant des œuvres des grands musées.
Le premier "Baiser de la Muse" parfois appelé "Le rêve du poète", est un tableau peint en 1857 par Félix-Nicolas Frillié, un artiste français appartenant à la mouvance romantique. Exposé au Salon, l'année de sa réalisation, le tableau est envoyé au musée d'Aix par l’État. C'est vers 1859, que Cézanne en réalise cette copie alors élève à l'école gratuite de dessin qui est dans le même bâtiment que le musée.
Mary Cassatt, "Le baiser du soir", 1888.
J'adore cette photo de Priscilla Rattazzi, "The Kiss", East Hampton, 2009.
Encore une journée série baisers, amour…
"Psyché ranimée par le baiser de l’Amour", marbre d'Antonio Canova, 1777.
Le dieu Amour, ou Cupidon, se pose sur un rocher où git sans connaissance une jeune fille, nommée Psyché. Vénus, mère de Cupidon, avait exigé qu’elle rapportât des Enfers un flacon, mais lui avait interdit de l’ouvrir. Mais la curieuse ne put s’en empêcher : ayant respiré les effluves infernaux, Psyché tombe dans un profond sommeil proche de la mort.
La voyant étendue sans vie, Cupidon accoure à tire-d’aile, du bout de sa flèche il la touche légèrement, afin de s’assurer qu’elle n’est pas morte.
C’est l’instant saisi par le sculpteur : Cupidon enlace tendrement Psyché, la redresse, et rapproche son visage de celui de sa bien-aimée. Psyché se laisse doucement aller vers l’arrière, et d’un geste alangui saisit la nuque de son amoureux.
Pablo Picasso, "Le baiser", 1925.
Quelle peinture incroyable, elle est fondamentale dans l'œuvre du maître espagnol. Tellement sexuelle, le nez de l'homme est incontestablement en forme de pénis et plonge dans la bouche de la femme, qui semble plutôt êtres un sexe.
“Pour le baiser nos narines et nos yeux sont aussi mal placés que nos lèvres mal faites.”
La célèbre série des Baisers du photographe Robert Doisneau est issue d’une commande du magazine américain Life sur les amoureux de Paris, au lendemain de la Libération.
Les jeunes amoureux qui s’embrassent ne sont pas des personnes photographiées par surprise dans le Paris de l’époque. Il s’agit d’une mise en scène avec des étudiants en théâtre du cours Simon que le photographe avait rencontrés à la terrasse d’un café.
Pour ma série baisers, l'iconique baiser de la victoire de 1945, à Times Square, par Alfred Eisenstaedt.
Karel Appel, "Putting green kiss", 1978.