Série - Art en Hiver
Les Artistes savent divinement capter la lumière de l'hiver.
Vincent Van Gogh, "Les Sarcleuses", 1890,
Paul Klee, "Paysage d'hiver - dominante violette", 1923.
Pablo Picasso, "Paysage de neige", Circa 1924
Kasimir Malevitch, "Village le matin après une tempête de neige", 1912
Nicolas de Staël, "Marseille sous la neige", 1954.
Alfred Sisley, "Rue Eugène Moussoir à Moret en hiver", 1891
Maurice Utrillo, "Le Lapin Agile sous la neige".
"Vue de toits - Effet de neige", Gustave Caillebotte, 1878.
Paul Signac, "Neige, Boulevard de Clichy, Paris", 1886.
Claude Monet, "Boulevard Saint-Denis, Argenteuil en hiver", 1875.
Pierre Bonnard, "Paysage De Neige, Enfant Au Capuchon", 1907.
Quelle technique que d'arriver à représenter si bien la neige en estampe. Donc pas de blanc imprimé. Une des "Cent vues célèbres d'Edo" par Utagawa Hiroshige, 1853.
Albert Marquet, "Le Pont-Neuf sous la neige", 1938.
Claude Monet, "Meules effet de neige", 1891.
Sisley
Calder songeur sur le seuil de son atelier scrutant ses stabiles dans la neige.
Zao Wou-Ki, Dancing Snow, 1955
Une voiture, une jolie femme, le sens des loisirs, une belle lumière !
Pas d'hésitation c'est une photo de Jacques-Henri Lartigue, et sacrément rare car en couleurs. "Florette à Megève", 1965.
Quelle idée géniale la banquette de 2CV démontable !
Sans doute un des plus beaux tableaux au monde ! Sans en avoir l’air, ce modeste paysage enneigé de Claude Monet, intitulé La pie, marque le début de l’impressionnisme. Nous sommes en hiver 1868-1869, cinq ans avant la naissance officielle du mouvement.
Monet cherche à capter la sensation, à rendre "l'effet". Entraînant dans ses recherches Pissarro, Renoir et Sisley, Monet reprend le sujet du paysage sous la neige à la suite de Courbet.
Soleil et ombre construisent le tableau et traduisent l'insaisissable matière mi solide mi liquide. Le paysage impressionniste était né, cinq ans avant la première exposition officielle et le baptême du mouvement. La représentation de ce coin de campagne de la région d'Etretat, réalisée sur le motif, donne à voir des tons clairs et lumineux très inhabituels, ce qu'a souligné le critique Félix Fénéon : "[Le public] accoutumé aux sauces bitumeuses que cuisinent les maîtres-coq des écoles et des académies, la peinture claire l'estomaquait".
La nouveauté et l'audace du parti pris de Monet, plus préoccupé de perception que de description, explique le refus de la toile par le jury du Salon de 1869.