Art et Poésie - Hodler et Verlaine

Œuvre de Ferdinand Hodler, "La chaîne du Stockhorn", 1905 sur un poème de Paul Verlaine, 1874.
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"Dans l’interminable
Ennui de la plaine
La neige incertaine
Luit comme du sable.
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Le ciel est de cuivre
Sans lueur aucune.
On croirait voir vivre
Et mourir la lune.
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Comme les nuées
Flottent gris les chênes
Des forêts prochaines
Parmi les buées.
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Le ciel est de cuivre
Sans lueur aucune.
On croirait voir vivre
Et mourir la Lune.
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Corneille poussive
Et vous, les loups maigres,
Par ces bises aigres
Quoi donc vous arrive?
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Dans l’interminable
Ennui de la plaine
La neige incertaine
Luit comme du sable"

Ferdinand Hodler, "La chaîne du Stockhorn", 1905.